UN RICHE … ETUDIANT !
Il y a quelques années, un jeune Américain décide de venir faire ses études universitaires aux Philippines, plus précisément à Davao City, dans le sud du pays, sur la grande île de Mindanao.
Ce jeune homme d’une vingtaine d’années, qui se prénomme Soliman, a la particularité d’être à moitié Philippin et à moitié américain. Il est né d’un père américain et d’une mère philippine originaire de la région de Davao.
Soliman a toujours vécu aux États-Unis, il n’a jamais mis les pieds aux Philippines, avant que de prendre la décision de venir poursuivre ses études dans le pays d’origine de sa mère.
Il a décidé de venir à Davao pour y faire des études universitaires.
Certainement une sorte de combinaison, vouloir retrouver une partie de ses racines, son héritage philippin, économiser sur le coût des dépenses universitaires et voler pour la première fois de ses propres ailes.
N’étant jamais venu auparavant dans le pays, Soliman s’est retrouvé dans une certaine confusion sur de nombreux aspects de la vie d’ici. Il y a une chose qui a grandement contribué à compliquer sa vie, le fait de ressembler à 100 % à un Philippin.
Comme il ressemblait à un Philippin, les gens d’ici le traitaient comme un local, mais à l’intérieur il était et demeurait 100 % Américain.
Cette méconnaissance de la culture philippine a amené de très nombreuses situations d’incompréhension totale pour Soliman. L’incapacité de comprendre et de parler un des langages locaux a rendu sa vie encore plus difficile, car les gens le prenant pour un local, refusaient de parler anglais avec lui.
Quand il essayait d’expliquer qu’il ne pouvait comprendre, les gens pensaient qu’il voulait plaisanter, certains même prenaient très mal la chose, pensant qu’il les snobait.
Il en était arrivé à être obligé d’appeler des amis américains, un couple mixte qui vivait à Davao, quand il avait des problèmes. Si Soliman se trouvait à l’extérieur et qu’il avait des problèmes de langage, il appelait ce couple et Ema, l’épouse Philippine, se chargeait par l’intermédiaire du téléphone de régler la chose.
Quand il essayait d’expliquer qu’il ne pouvait comprendre, les gens pensaient qu’il voulait plaisanter, certains même prenaient très mal la chose, pensant qu’il les snobait.
Il en était arrivé à être obligé d’appeler des amis américains, un couple mixte qui vivait à Davao, quand il avait des problèmes. Si Soliman se trouvait à l’extérieur et qu’il avait des problèmes de langage, il appelait ce couple et Ema, l’épouse Philippine, se chargeait par l’intermédiaire du téléphone de régler la chose.
Un jour, ce couple ayant décidé de faire une sortie en dehors de la ville et d’aller passer deux jours à une centaine de kilomètres au nord de la ville de Davao, proposa à Soliman de les accompagner afin de découvrir d’autres endroits du pays.
Soliman s’empressa d’accepter la proposition, heureux de pouvoir sortir de la ville.
Quelques minutes après le départ, Soliman demanda s’il était possible de s’arrêter à un ATM, un distributeur automatique de billets, car il avait besoin d’effectuer un retrait.
Quelques instants plus tard le chauffeur stoppa devant une banque dont l’ATM acceptait le type de carte de crédit US détenue par Soliman.
Quelques minutes après le départ, Soliman demanda s’il était possible de s’arrêter à un ATM, un distributeur automatique de billets, car il avait besoin d’effectuer un retrait.
Quelques instants plus tard le chauffeur stoppa devant une banque dont l’ATM acceptait le type de carte de crédit US détenue par Soliman.
Après quelques minutes passées dans la banque, Soliman rejoignit la voiture et le couple remarqua qu’il semblait troublé. Durant le voyage c’est à peine s’il échangea quelques mots avec le couple, il semblait ailleurs et préoccupé.
Après être arrivés à destination, en début de soirée, lors du dîner, Soliman décida de s’ouvrir au couple et de parler de ce qui semblait le tracasser.
‘’Je voudrais vous parler de quelque chose’’.
‘’Aucun problème, de quoi s’agit-il ?’’ Répondit Martin, le mari.
‘’Bien’’, enchaîna Soliman, ‘’vous vous souvenez lorsque nous nous sommes arrêtés à la banque ?
J’ai contrôlé mon compte, ma balance sur l’ATM et il se fait que j’ai plus de $ 25.000, alors que je suis persuadé de ne pas avoir plus de $ 500 et quelque chose. Que pensez-vous que je dois faire ?’’
‘’Je voudrais vous parler de quelque chose’’.
‘’Aucun problème, de quoi s’agit-il ?’’ Répondit Martin, le mari.
‘’Bien’’, enchaîna Soliman, ‘’vous vous souvenez lorsque nous nous sommes arrêtés à la banque ?
J’ai contrôlé mon compte, ma balance sur l’ATM et il se fait que j’ai plus de $ 25.000, alors que je suis persuadé de ne pas avoir plus de $ 500 et quelque chose. Que pensez-vous que je dois faire ?’’
Martin se retint de s’esclaffer,et gardant tout son sérieux, répondit : ‘’Tu sais, ici les ATM n’indiquent pas des US Dollars, elles indiquent des montants en Pesos.’’
‘’Que voulez-vous dire ?’’, demanda Soliman.
‘’Que voulez-vous dire ?’’, demanda Soliman.
’’Tu sais Soliman, quand tu demandes la position de ton compte, une balance inquiry, le montant sur ton compte aux États-Unis, qui est en US Dollars, est automatiquement converti en Pesos Philippins.’’
‘’Donc si tu avais plus ou moins $ 500 sur ton compte, au taux de Php 50 pour 1 $, tu te retrouves avec une balance de Php 25.000, ce qui est tout à fait normal.’’
‘’Je pensais que ma banque avait fait une erreur ou que mon père avait approvisionné le compte pour mes dépenses universitaires !’’
‘’Je pensais que ma banque avait fait une erreur ou que mon père avait approvisionné le compte pour mes dépenses universitaires !’’
Après en avoir bien rigolé, ils ont apprécié le dîner.
C’est un peu ancien, Soliman était très jeune et c’était sa première véritable sortie des States.
Gardez à l’esprit que, si vous utilisez une ATM machine (c’est le nom que l’on donne ici au distributeur automatique de billets, la tirette), peu importe où se trouve votre banque, peu importe la devise utilisée, votre position, votre balance, sera toujours indiquée en Pesos Philippins.
Gardez à l’esprit que, si vous utilisez une ATM machine (c’est le nom que l’on donne ici au distributeur automatique de billets, la tirette), peu importe où se trouve votre banque, peu importe la devise utilisée, votre position, votre balance, sera toujours indiquée en Pesos Philippins.
Il y a quelques excellentes universités aux Philippines, celle de Los Baños est réputée au niveau mondial. S’il y a des lecteurs intéressés, n’hésitez pas à me contacter.
Je vais me renseigner sur les cursus, les modalités et formalités.
Je vais me renseigner sur les cursus, les modalités et formalités.
Avis, expériences, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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