Jun 11, 2013

VOUS VOULEZ VRAIMENT CONDUIRE ... AUX PHILIPPINES ?

VOUS AVEZ DIT … CONDUIRE ?


Conduire aux Philippines, c’est un peu comme nager au milieu d’un banc de sardines. Si vous restez dans et suivez le banc cela ne devrait pas trop mal se passer.
Maintenant si vous souhaitez jouer les individualistes, ne pas vous intégrer et suivre votre propre voie, vous allez littéralement vous faire ‘’bouffer’’.

Ce n’est pas une rigolade que de conduire ici et je conseille vivement aux nouveaux venus d’occuper le siège passagers quelques mois avant de passer derrière le volant.
Vous avez un ami qui conduit ici depuis longtemps … voyagez le plus souvent avec lui dans le siège passager afin d’apprendre les règles élémentaires de la route de la Jungle. Embaucher un chauffeur local pour les premiers mois de votre séjour est une sage décision.



Juin 2013.
Depuis deux ans environ la loi semble être un peu plus respectée.
L'alcool vient d'être, ainsi que les drogues, interdit au volant !
Nous trouvons deux feux tricolores à Naïc et qui pour l'instant semblent fonctionner ; mais ils ne sont là que depuis quelques mois ... wait and see.
Il est obligatoire pour les motocyclistes de porter un casque et ce dernier doit être homologué.

Les High-Way patrols semblent être de plus en plus virulentes. Ce sont ces patrouilles de policiers, en voitures ou à motocyclettes, qui patrouillent sur l'ensemble des grands axes et qui sont beaucoup plus indépendantes. N'appartenant et n'ayant de comptes à rendre à aucune ville, les policiers en sont plus strictes et plus difficiles à corrompre, bien que ...

Un ami allemand, qui habite à deux kilomètres d'ici dans la ville de Maragaondon, sort sa moto Suzuki pour ce que nous nommons un ici ''road test''. Il vient de changer un élément de son carburateur et souhaite savoir si la réparation a été bien effectuée. Comme nous le faisons souvent lorsque nous restons ''sur nos terres'', nous ne mettons pas de casque. Il pousse un peu sa moto sur la longue ligne droite qui se trouve entre Maragondon et Ternate, tout semble parfaitement fonctionner. Demi-tour en direction de son domicile.

Il tourne à droite pour s'engager dans sa ruelle en impasse et tombe nez à nez avec la voiture blanche et noire de la High-Way Patrol. Les deux policiers sont en train de converser avec des locaux, juste en face de chez lui. L'un d'entre eux se détache du groupe, s'approche et lui fait remarquer qu'il ne porte pas de casque. Multa 1.500 pesos (€ 30), multa voulant dire amende, comme vous pouviez vous en douter.


Discutions, explications, rigolade, quelques bouteilles de bière qui se mêlent à la conversation, un petit billet de 100 pesos (€ 2) et voilà, tout est réglé.

Un autre ami, mais français celui-ci, sort de sa subdivision, à moto et également sans casque. Une petite course de quelques centaines de mètres afin d'aller acheter ses petits ''Pan de Sal'', pains indispensables à un petit-déjeuner digne de ce nom.

A un croisement proche, deux policiers en motocyclettes.

L'un d'entre eux lui fait signe, en tapant du poing sur sa tête, pas de helemt, pas de casque.

Il poursuit sa route sur quelques centaines de mètres, achète ses petits pains et retour en direction de son home.

Si lui a déjà, toutes pensées axées sur la dégustation de ses Pan de Sal, oublié les policiers, ceux-ci l'ont gardé en mémoire et lorsqu'il repasse devant eux : "Par ici Monsieur, papiers s'il vous plait, vous n'avez pas de casque" ... multa, de 500 pesos je crois et ils lui piquent son permis de conduire.


Il va faire intervenir son beau-frère qui est du Barangay, sorte de mairie de quartier, afin de récupérer son permis sans avoir à payer l'amende.


Il faut dire que l'ami J. s'exprime difficilement dans la langue de Shakespeare et que de plus il n'est pas très diplomate. Ceci expliquant peut-être cela.


Malgré une certaine expérience de l’Afrique, Cameroun, Guinée, Sénégal, entre autres, j’ai attendu presque un an avant de prendre la route aux Philippines.

Première règle : vous oubliez tout ce que vous avez appris concernant le code de la route et la façon de conduire. Vous ouvrez la fenêtre de votre voiture et jetez tout cela par la fenêtre … ici ça ne sert à rien !
Si vous essayez de conduire comme cela vous a été enseigné dans votre auto-école, vous courrez à la catastrophe, vous allez attraper des sueurs froides malgré les trente-cinq degrés à l’ombre et allez directement au-devant de pleins d’ennuis.

Comme cela fait maintenant plus de dix ans que je conduis, plus ou moins régulièrement aux pays des 7.107 îles, aussi bien voiture que motocyclette (petite), j’ai appris un certain nombre de choses, que certain d’entre vous trouverons peut-être utile de connaître avant de se lancer dans l’aventure.


Une particularité est que l’on apprend très vite à conduire dans le style local.
Un peu intimidé au départ, l’apprentissage est relativement court. Le problème pourra se situer au retour dans une zone civilisée où … les mauvaises habitudes se prennent vite !

Avec mes amis expats nous en rigolons chaque chaque fois que nous abordons le sujet.
Ici très peu, voire pas du tout de panneaux de signalisations.

Nous faisons avec,,c'est-à-dire sans !

Quand un panneau se présente timidement, nous l'ignorons la plupart du temps, souvent il ne veut rien dire ou pas grand-chose.

Pour dépasser un autre véhicule, au choix, en fonction des possibilités, par la droite ou par la gauche, mais jamais à ce jour l'un d'entre nous n'a encore essayé de passer au-dessus ou en dessous, nous sommes prudents.

Ce qui veut dire, pour résumer brièvement, que nous sommes maintenant pratiquement incapables de conduire selon les critères européens.

Aussi je vais essayer de vous donner quelques trucs, à utiliser à vos propres risques, pour conduire aux Philippines.



La police

Très peu, voire pas de présence policière sur les routes, sauf barrages filtrants, particulièrement durant les périodes électorales et les fêtes de fin d’année.

Sauf à de très rares endroits, certains quartiers chics de Manille par exemple, la limitation de vitesse n’est pas un problème. On ne regarde jamais le compteur de vitesse, la majorité des véhicules, y compris ceux utilisés en transport public, ne possèdent pas de compteur de vitesse et quand ils en possèdent un, en général il ne marche pas.


Votre vitesse va être déterminée par le trafic et l’état général de la route empruntée, plus que par des panneaux (il y en a peu, souvent pas), ceci dans au moins 99 % des cas. Suivez le flot des voitures ou estimez au pifomètre la vitesse raisonnable à laquelle vous pouvez rouler sur cette portion de route.


N’essayez surtout pas de faire des performances ou de dresser un tableau de marche, vous connaissez l’heure de votre départ … pour l’arrivée, quand vous arriverez. Après plusieurs voyages sur une même destination vous aurez une idée du temps qu’il vous faut. Sur un nouvel itinéraire, ne faites jamais de pronostiques.

Un bon chauffeur est celui qui arrive, pas celui qui va vite.


La conduite


Jusqu’à ces derniers mois il n’y avait aucune auto-école aux Philippines. Il doit maintenant y en avoir une poignée répartie entre les grandes villes du pays. On apprend sur le tas. La personne qui souhaite passer son permis de conduire (non professionnel) fait une demande de permis ‘’Apprenti’’. Après un mois possibilité de transformer ce permis apprenti en permis définitif renouvelable.

Ce qui veut dire que l’on trouve de tout sur les routes. Il y a un manque évident des bases même de la conduite d’un véhicule chez la plupart des conducteurs philippins.

Je ne veux pas dire que ma conduite est parfaite, mais en général je suis un certain nombre de règles de base concernant la sécurité. Ce n’est pas le cas ici, ils sont imprévisibles. Ils sortent d’un garage sans vérifier s’il y a des véhicules qui arrivent, ils se déportent à droite pour mieux tourner à gauche, les demi-tours sur la route (étroite) sont fréquents, ils peuvent rouler à contresens, doubler par la droite, couper les virages, dépasser alors que des véhicules viennent en face ou en haut d’une côte.

Ils peuvent s’arrêter au milieu de la route pour discuter avec un chauffeur qui vient dans l’autre sens, etc. Tout cela dans 90 % des cas sans aucun signal, pas de clignotants ni de feux de détresse. A la bonne franquette. A un feu tricolore il est possible de tourner à droite, oui et ils le font, comme si ils avaient la priorité sur les véhicules qui passent au vert.

Les règles de bon sens sont totalement ignorées ; comme stationner sur un pont, dans un virage, en haut d’une côte sans visibilité, au milieu de la route … Les quelques panneaux routiers sont là, plus pour la décoration que pour autre chose, peut-être une suggestion. Attention d’avoir une très bonne carte ou un GPS, peu de panneaux pour indiquer la direction à prendre.



Les conducteurs de bus, de camions, de taxis, conduisent peut-être 24 heures, peut-être plus, sans aucun temps de repos. Les bus, mini-bus et baby-bus stoppent sans aucun avertissement pour prendre et décharger des passagers, de plus ils font souvent la course entre eux pour piquer les passagers.

Conduire aux Philippines, plus spécialement pour les étrangers qui ne sont pas des habitués, demande une constante vigilance, une attention de tous les instants, il faut toujours être prêt à répondre à l’imprévu. Cela peut-être stressant pour la plupart d’entre vous. Il n’y a pas de conduite tranquille sur une autoroute large et dégagée, vous devez vous concentrer sur la conduite et uniquement sur la conduite. Boire, changer un CD, allumer une cigarette, peuvent-être des distractions fatales.


Gardez à l’esprit qu’ici le chauffeur est toujours à 100 % responsable, plus sûrement s’il est étranger, peut importe qui est réellement en faute. Si vous ne pouvez ou ne voulez pas accepter ce risque, en ce cas … ne conduisez pas aux Philippines. Il y a même des cas connus, ou un étranger circulant en taxi, a été tenu pour responsable. Il y a ici un adage, que tous les anciens expats connaissent : « Si vous n’étiez pas aux Philippines, cet accident ne serait jamais arrivé ! ». Méditez mes amis, méditez.



Les routes et la qualité des routes


Il y a trois expressways (équivalent de nos autoroutes) dans le pays, tous dans ou autour de Manille. La plupart des autres routes vont de : acceptables, une bonne deux voies avec des dégagements sur les côtés, moyennes, graviers et pistes. Les routes de province ont des problèmes de revêtement, de trous dans la chaussée, un manque de marquage au sol, pas d’éclairage et peuvent devenir des routes à voie unique, ce qui oblige les véhicules à se garer pour laisser passer l’usager qui vient en face.


Les réparations et l’entretien se font généralement sans aucune signalisation, quelquefois indiqués par des blocs de pierre ou une branche d’arbre déposée sur la route. Quelques fois, de vieux pneus posés ou dressés sur la chaussée, sont utilisés pour avertir d’un danger. Particulièrement stressant dans la conduite de nuit.

Le pont de Ternate présete régulièrement des trous dans son revêtement et lorsque j'écris des trous, il s'agit réellement de trous, vous pouvez voir l'eau passer sous le pont.
La plupart du temps, aucune signalisation. Parfois une branche d'arbre, un pneu ou quelques morceaux de bois indiquent le danger, mais cela n'est jamais éclairé. De nuit certains ont eu des surprises.

"Ne vous inquiétez pas, le trou du pont est comblé", comprenne qui pourra.

Lors d’un typhon ou durant la mousson, la saison des pluies, les routes sont facilement inondables, les glissements de terrain fréquents. Les routes de montagne ne possèdent pas, pour la plupart d’entre elles, de barrières ou de rails de sécurité et les ravins sont … profonds. Les dos d’âne, les pentes, les virages ne sont normalement pas signalés.

La ville de Manille présente la particularité de s'enfoncer peu à peu, un phénomène géologique constaté depuis plusieurs années. De ce fait, certains quartiers se retrouvent pratiquement au niveau de la mer.
Si marées et orages se conjuguent, plusieurs quartiers de la ville se retrouvent sous plusieurs centimètres d'eau.


Comme je l’ai déjà fait remarquer, même s’il n’y a pas de trafic, la progression est lente et dépend en grande partie de l’état de la route. Je me répète et j’insiste … pas de performance !
Etat des véhicules

La majorité des véhicules roulent de nuit sans éclairage ou avec un phare à l’avant et rien à l’arrière. C’est le cas de 90 % des tricycles, ces motos avec sidecars destinées au transport de passagers. Certains chauffeurs de voitures utilisent le frein à main, les feux ‘’stop’’ ne fonctionnant pas, ce n’est guère gênant. De nombreux véhicules ne sont pas entretenus et tiennent par la peinture, ils sont souvent surchargés avec des suspensions inexistantes, de la fumée un peu partout et les soupapes à bout de souffle …

La police de la Cordillera vient de faire une campagne dans la région d'Ifugao.
Le nombre d'amande a été multiplié par trois au premier trimestre 2013. Principalement pour non port du casque ou pour transport de passagers sur les toits ou les capots de véhicules.

Il va devenir de plus en plus dificile de voyager sur les toits des ''Jeepneys''.


Un bus ou un camion qui rend l’âme sur une route de montagne peut demander des heures d’attente à ceux qui viennent derrière ; des bus plus ou moins bien parqués sur les côtés témoignent de ce problème.
Les pentes dans ce pays de montagnes peuvent être sévères, utilisez impérativement le frein moteur, l’odeur de freins brûlé est courante.

Surveillez attentivement la route, souvent des morceaux de ferrailles perdus par des véhicules précédents jonchent la chaussée.
Pas bon pour vos pneus. Contrôlez l’état de votre roue de secours et faites immédiatement réparer en cas de crevaison à la plus proche ‘’vulcanizing shop’’.



Conduite de nuit


Conduire de nuit est extrêmement dangereux. Comme expliqué, de nombreux véhicules roulent sans lumières, les routes ne sont pas éclairées et les travaux en cours pas indiqués. La plupart des conducteurs qui viennent en face restent ‘’plein phare’’ et il peut être intéressant d’avoir de puissants phares de longue portée, de façon à les inciter à passer en feux de croisement.

Une technique pour la conduite de nuit en montagne consiste à suivre, à distance raisonnable, un bus. Le chauffeur connait la route, il roule assez vite, car il a un horaire à respecter et surtout il va servir d’éclaireur et de protection. Un bus de huit tonnes est une bonne protection contre un despérado qui roulerait en sens inverse, à gauche.



Les piétons


Toucher, écraser, heurter un piéton est la meilleure des façons de mettre le pied dans un monde plein de problèmes, de plus si c’est un enfant …

Dans le meilleur des cas, vous entrez dans le cercle d’un long procès, qui peut être suivi d’une expulsion après avoir dépensé des centaines de milliers de pesos. Au pire, il y a eu des exemples de justice expéditive, appliquée par ceux que l’on nomme ici les vigilantes.

Si vous êtes témoin d’un accident, ne vous arrêtez jamais, tournez les yeux, même si vous n’êtes en aucun cas impliqué dans l’incident.
Ici, même les piétons témoins d’un accident n’interviennent pas ! Je n’ai rien vu, je ne veux rien voir, ce n’est pas mon problème, veuillez m’excuser j’ai oublié le riz sur le feu. Proverbe philippin que je vous engage à apprendre par cœur.


En province, les piétons ont la curieuse habitude de faire des sitting(s) au bord de la route mais, néanmoins sur la chaussée. De plus ils tournent le dos à la route.

La nuit, des groupes allant à la messe, revenant de boire d’une partie ou d’une fiesta, marchent sur les côtés ou le plus souvent au milieu de la route et cela, sans aucune lumière bien entendu. Il y a les chiens, les carabaos, les tracteurs, les Kuligligs, les gamins qui jouent au basket, les cyclomoteurs, les petites motos, les mini-vélos, les échoppes ambulantes, etc. qui ralentissent ou bloquent le passage et cela sans raison apparente. Klaxonnez, utilisez votre avertisseur sonore dès que vous apercevez quelque chose qui bouge, informez bruyamment tout ce beau monde de votre arrivée.


Les accidents entre véhicules et piétons sont très fréquents et difficile à éviter. Les gamins jouent sur les routes, les gens traversent sans regarder et souvent il n’y a qu’un pas de la porte d’une maison à la route, pas de dégagement sur le côté.

Oubliez la notion de : j’ai la priorité, je suis dans mon droit. Ici le droit sur la route n’existe pas et vous aurez toujours tord.



Check-points


Ce sont des points de contrôles, des barrages qui sont mis en place par la police ou l’armée, mais également par d’autres agences gouvernementales comme le DENR pour le contrôle de l’abattage illégal du bois, la fabrication de charbon de bois, la COMELEC lors des périodes d’élections, législation sur les armes, alcool, …

Toujours ralentir, mais sauf s’ils stoppent tout le monde, il n’est pas nécessaire de s’arrêter. Quelquefois ils contrôlent la plaque d’immatriculation et le permis de conduire. Quelquefois ils sont à la recherche de personnes du NPA, du MILF ou des Abu Sayyaf. Si l’on vous demande de stopper, vous stoppez.

Attention que la loi stipule qu'à un barrage doit se trouver, au moins un véhicule indiquant son appartenance à la police et au moins un policier doit être en uniforme.



Agressif … en douceur


Dans toutes sortes de situations, les gens aux Philippines attendent de vous que vous agissiez, que vous vous comportiez d’une certaine manière. Il en est de même en ce qui concerne la conduite, agissez comme eux et réagissez vite. Prenez-les légèrement de vitesse en étant un tout petit peu plus agressif qu’eux, ils ne vous en voudront pas et vous serez plus en sécurité. Ce sont souvent des hésitations qui causent les accidents.
Restez calme, ne vous mettez jamais en colère … souriez, rigolez.

En province la moyenne horaire va se situer entre 20 et 50 kilomètres. Cela dépend beaucoup des villes que vous aurez à traverser. On perd beaucoup de temps à traverser certaines villes et les tricycles, qui font des pointes de 40 à 50 km/h, vont ralentir considérablement votre progression.

Evitez de conduire dans Manille aux heures de pointe et quand il pleut.
Nous avons mis quatre heures pour rentrer hier au soir, le déluge.
Je me souviens avoir mis six heures pour faire les 25 kilomètres qui séparent Makati de Quezón City.

Les zones où il y a des écoles, durant les horaires de classe, vont également ralentir votre progression ; il y a comme des chicanes qui vous obligent pratiquement à vous arrêter. Et comme les écoles sont généralement construites le long des routes principales …

Attention aux arbres qui traversent la route, aux fossés qui se déplacent, aux Momos, Kapre, Tictic et autres êtres étranges qui sont particulièrement nombreux de nuits sur les routes philippines.

Maintenant, si après tout cela, vous souhaitez néanmoins vous mettre derrière un volant … BONNE ROUTE !


Expériences, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


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2 comments:

Thierry PINGAULT said...

Tout cela est véridique et je pourrai en ajouter...
En ce qui me concerne, pour toutes ces raisons, j'ai décidé, une bonne fois pour toutes, de ne jamais conduire aux Philippines.
La règle de priorité ici : c'est le plus gonflé qui passe en premier (fais-moi peur si tu veux que je te laisse passer)...
Il y a aussi un sport que les filipinos adorent lorsqu'ils voient un "mekano" au volant d'une voiture : simuler un accident pour tenter de prendre un peu de monnaie...ils se jettent littéralement sous vos roues et vous accusent ensuite, et tous les filipinos présents sur les lieux seront ses témoins.
Vous êtes "Kano", vous aurez toujours tort.
J'utilise les taxis en ville ou les bus climatisés pour les grands déplacements.

Anonymous said...

hello tout le monde,
j'ai conduit quelques mois aux Philippines. C'est fun ! Si vous voulez restez en vie (que vous soyez piéton ou "rouleur"), une seule règle est de mise : le plus gros est le plus prioritaire ! Dans l'ordre ça fait :
Les camions, les bus, les jeepneys, les tricycles, les mobylettes. Après adaptez votre conduite à l'engin que vous conduisez.
Enfin, les piétons ne sont jamais vraiment prioritaires même sur les passages protégés. Si vous faites parti de ces derniers, redoublez de vigilance.