Petit point sur la situation
économique à la fin du mois de Décembre 2012.
L’économie philippine
est en plein boom ce qui s’est traduit par une croissance de plus de 6 % au
premier semestre et par une croissance de 7,1 % au troisième trimestre.
Les prévisions les plus optimistes qui tablaient sur une croissance de 5 / 6 % sur l’année (estimations du gouvernement philippin) seront largement dépassées. Les estimations des institutions financières internationales se basaient, elles, sur une croissance maximale de 5 %.
Les prévisions les plus optimistes qui tablaient sur une croissance de 5 / 6 % sur l’année (estimations du gouvernement philippin) seront largement dépassées. Les estimations des institutions financières internationales se basaient, elles, sur une croissance maximale de 5 %.
Les prévisions de la Banque Mondiale s’établissent à respectivement + 6,2 % en 2013 et + 6,4 % en 2014.
Cela se constate sur le
terrain, principalement dans l’immobilier et les infrastructures.
Une partie de Manille et de ses banlieues sont devenues des chantiers permanents. Des villes nouvelles surgissent un peu partout, routes et voies rapides se multiplient.
Une partie de Manille et de ses banlieues sont devenues des chantiers permanents. Des villes nouvelles surgissent un peu partout, routes et voies rapides se multiplient.
Le trajet Ternate /
Manille, qui prenait deux heures trente, il y a encore de cela deux ans, est
maintenant ramené à moins d’une heure trente ; une heure parfois.
Si Makati continue à se
construire et à se moderniser, se sont maintenant Taguig, Pasig, Mandaluyong,
Global City et Alabang et d’autres qui explosent littéralement.
Les Centres Commerciaux,
d’une taille et d’une modernité hors du commun poussent comme des champignons
et vous pouvez me croire, ils sont fréquentés.
Pourquoi une telle
croissance économique alors qu’une partie de la planète est engluée dans une
crise qui a commencé il y a près de quatre ans maintenant ?
Crise des dettes souveraines en Europe, les Etats-Unis qui ne repartent pas vraiment après la crise des subprimes, le Brésil et l’Inde qui s’essoufflent, la Chine qui s’échauffe, etc. et les Philippines qui accusent une croissance insolente.
Plusieurs facteurs contribuent à cette croissance.
Premièrement et comme je le dis depuis longtemps, ce pays a un fort potentiel de croissance.
Une main d’œuvre jeune, abondante et bien formée, des fondamentaux qui sont bons, des réserves minérales importantes et maintenant un gouvernement qui semble rassurer les investisseurs.
Contrairement à ce que l’on aurait pu penser la (ou les) crise n’a pas eu d’impacte sur le nombre des OFW, ces travailleurs qui partent gagner leur vie à l’étranger, ils sont même de plus en plus nombreux. Il y avait officiellement 10,46 millions d’OFW répartis dans 17 pays en 2011, ce qui est à comparer aux 9,45 millions de ces mêmes OFW qui travaillaient à l’étranger en 2010.
Le gouvernement, qui avait stoppé ses investissements dès l’arrivée du Président Aquino au pouvoir en juin 2010, investit désormais massivement, principalement dans des projets d’infrastructures.
Crise des dettes souveraines en Europe, les Etats-Unis qui ne repartent pas vraiment après la crise des subprimes, le Brésil et l’Inde qui s’essoufflent, la Chine qui s’échauffe, etc. et les Philippines qui accusent une croissance insolente.
Plusieurs facteurs contribuent à cette croissance.
Premièrement et comme je le dis depuis longtemps, ce pays a un fort potentiel de croissance.
Une main d’œuvre jeune, abondante et bien formée, des fondamentaux qui sont bons, des réserves minérales importantes et maintenant un gouvernement qui semble rassurer les investisseurs.
Contrairement à ce que l’on aurait pu penser la (ou les) crise n’a pas eu d’impacte sur le nombre des OFW, ces travailleurs qui partent gagner leur vie à l’étranger, ils sont même de plus en plus nombreux. Il y avait officiellement 10,46 millions d’OFW répartis dans 17 pays en 2011, ce qui est à comparer aux 9,45 millions de ces mêmes OFW qui travaillaient à l’étranger en 2010.
Le gouvernement, qui avait stoppé ses investissements dès l’arrivée du Président Aquino au pouvoir en juin 2010, investit désormais massivement, principalement dans des projets d’infrastructures.
Les exportations n’ont
que modérément subie le contre coup de la crise.
Le secteur des composants et de l’électronique maintient plus ou moins ses positions d’avant crise.
Le secteur du BPO continu sa forte progression et les salariés de ce secteur contribuent à l’émergence d’une classe moyenne relativement aisée, ce qui profite bien évidemment au secteur des biens de consommation.
Le secteur des composants et de l’électronique maintient plus ou moins ses positions d’avant crise.
Le secteur du BPO continu sa forte progression et les salariés de ce secteur contribuent à l’émergence d’une classe moyenne relativement aisée, ce qui profite bien évidemment au secteur des biens de consommation.
La stabilité du gouvernement
et la confiance qu’il semble inspirer bénéficie aux projets en PPP, les ‘’Public
Private Partnership’’ qui attirent de nombreux investisseurs étrangers.
Même le secteur
manufacturier est en plein renouveau et affiche depuis deux ans une croissance
de l’ordre de 8 % par an.
Le secteur du tourisme
devrait se développer doucement, au rythme du développement des
infrastructures, infrastructures qui sont un frein à un développement rapide.
Par contre, dans la
région de Cebu, le secteur du meuble est semble-t-il en crise.
Les acheteurs traditionnels ralentissent fortement leurs importations du fait de la morosité de leurs marchés. Les Etats-Unis, le Japon, l’Europe ont fortement ralenti leurs importations.
Le secteur subit également une pénurie de matières premières, ainsi que la très forte progression du Peso philippin face au dollar et à l’euro.
Les acheteurs traditionnels ralentissent fortement leurs importations du fait de la morosité de leurs marchés. Les Etats-Unis, le Japon, l’Europe ont fortement ralenti leurs importations.
Le secteur subit également une pénurie de matières premières, ainsi que la très forte progression du Peso philippin face au dollar et à l’euro.
Les secteurs qui
devraient prochainement offrir des opportunités : les mines, Cuivre,
Nickel, or et zinc ; les hydrocarbures avec l’exploration et l’exploitation de gisements
de gaz et peut-être de pétrole.
Enfin le tourisme qui
devrait jouer un rôle non négligeable dans le développement du pays à l’horizon
de trois à cinq ans.
En ce début d’année
2013, tous les indicateurs sont au vert.
La seule petite inquiétude pourrait venir d’un peso trop fort, voire plus grave, d'un envenimement de la situation avec la Chine au sujet des Spratly's et autres Scarborough Schoal.
La seule petite inquiétude pourrait venir d’un peso trop fort, voire plus grave, d'un envenimement de la situation avec la Chine au sujet des Spratly's et autres Scarborough Schoal.
Pour ceux qui souhaiteraient
monter une affaire aux Philippines, y faire du business, c’est le moment, c’est
maintenant. Dans seulement deux ou trois ans, il sera peut-être trop tard, les
meilleures places auront été prises et le ticket d’entrée risque d’y être
nettement plus élevé.
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Expériences, avis, critiques et commentaires comme d'habitude sont les bienvenus.
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EST-ELLE réelle ?
Est-elle celle qu’elle
Prétend être ?
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Enquêtes et Investigations
Aux Philippines
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2 comments:
Bonjour ,
tout a fait d'accord, domy , le prix du m² pour un coreen ou un japonais est tout à fait attractif.
De l'autre coté l'inflation pese davantage sur les familles.
Bonjour ,
tout a fait d'accord, domy , le prix du m² pour un coreen ou un japonais est tout à fait attractif.
De l'autre coté l'inflation pese davantage sur les familles.
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